En l’Eglise de Nethen, nous étions 70 -80 paroissiens des 7 clochers de L’Unité Pastorale de Grez-Nethen réunis pour commencer le temps de Carême avec la célébration du Mercredi des cendres, présidée par Père Gabriel (Curé de Doiceau et Archennes) et concélébrée par Père Patrice (Curée de Nethen et Pécrot), Père Jean-Pierre (Curé de Bossut-Gottechain), Père Dieudonné (Vicaire décanal) et Père Jean-Claude (Curé de Grez).
Père Gabriel nous a rappelé que le carême est un temps pendant lequel nous sommes invités à vivre le partage sous différentes formes (bénévolat, accueil des migrants du Parc Maximilien pour un temps de repos au chaud, soutien financier pour un projet solidaire, visite à une personne malade…), la prière: un temps d’arrêt pour nous retrouver auprès de Notre Père et recharger nos batteries afin de nous donner chaque jour toujours plus pour construire un monde meilleur et répandre l’amour de Dieu autour de nous, et le Jeûne. 3 moyens pour nous aider à nous convertir et nous aider à accueillir le Christ ressuscité dans nos vies.
Après nous être retrouvés pour célébrer et prier nous avons jeûné en partageant un bol de riz dans la joie et la fraternité avec l’objectif d’en partager le profit généreux à l’association Entraide et Fraternité. Cette belle démarche nous a permis de vivre de manière concrète les trois points qui nous sont proposés de continuer à vivre durant les 40 prochains jours.
A Rome,
Dans son homélie, François a rappelé que «le temps du Carême est un temps favorable pour corriger les accords dissonants de notre vie chrétienne et accueillir l’annonce de la Pâque du Seigneur toujours nouvelle, joyeuse et pleine d’espérance». Le Pape est alors revenu, sur trois expressions «qui nous sont offertes pour “réchauffer le cœur du croyant” :
«Arrête-toi, laisse cette injonction à vivre en accéléré qui disperse, divise et finit par détruire le temps de la famille, le temps de l’amitié, le temps des enfants, le temps des grands-parents, le temps de la gratuité… le temps de Dieu.»
Regarde «les signes qui empêchent d’éteindre la charité, qui maintiennent vive la flamme de la foi et de l’espérance» et contemple «nos familles qui continuent à miser jour après jour, avec beaucoup d’efforts […] pour faire de leur maison une école de l’amour» ; à nos enfants et aux jeunes, «germes vivants de l’amour et de la vie qui se fraient toujours un passage au milieu de nos calculs mesquins et égoïstes» ; à nos anciens, «visages de la sagesse agissante de Dieu»
Le Pape n’oublie pas non plus les malades et ceux qui s’en occupent et qui «nous rappellent que la valeur de chaque personne ne peut jamais être réduite à une question de calcul ou d’utilité». Enfin, le Pape nous exhorte à regarder le visage de Jésus, «invitation pleine d’espérance de ce temps de Carême pour vaincre les démons de la méfiance, de l’apathie et de la résignation».
Reviens vers la Maison du Père, de Notre Père. Il faut le faire sans peur. Le Carême est le temps favorable pour revenir, pour se laisser toucher le cœur. «Rester sur le chemin du mal n’est que source d’illusion et de tristesse» affirme ainsi le Pape qui nous invite à «faire l’expérience de la tendresse de Dieu qui guérit et réconcilie».